Lutte contre la pauvreté en milieu rural par la valorisation de terres laisées en friche. En Swahili, « Maoni » signifie "objectif" ! Le « Maoni » de notre projet est de contribuer activement à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.
Le projet a démarré en juillet 2021 dans la Province de Makamba, commune de Nyanza-lac, zone Muyange et sur la colline Mukubano. Le Burundi vit essentiellement du secteur primaire (90% de sa population vit de près ou de loin du secteur agricole).
Dans notre cas, c’est l’amélioration des performance de l’agriculture maraichère, vivrière et la production de feuilles de patchouli de la meilleure qualité possible- en diffusant les diverses techniques et en cherchant à promouvoir leur meilleure utilisation possible - qui sera le levier de cette lutte contre la pauvreté. Un petit élevage porcin est également développé.
De nombreuses parcelles sont réparties au sein de plusieurs hectares de terres riches et fertiles. Cette zone possède également l'avantage d'avoir une petite rivière, très utile pour l'irrigation des parcelles.
Cultures maraîchères alternent avec cultures de patchouli, de manioc, de maïs, de fourrages et de soja. Nous renforçons les capacités des familles de cultivateurs essentiellement au niveau du matériel et nous les encadrons aussi dans leur épanouissement professionnel et personnel.
Ce projet cible deux groupes distincts : les familles de paysans les plus précarisées (déjà actives dans l’agriculture) mais également les femmes isolées (par exemple des veuves, des femmes seules avec enfants,…). Cela permettra à ces familles (cela concerne aussi bien les femmes que les hommes) :
Les revenus ainsi générés permettront, en plus des frais quotidiens propres à tous ménages, d’assurer en priorité les soins de santé familiaux et la scolarité des enfants. Ils permettent aussi d'auto-financer de manière pérenne les achats récurents propre à toute culture et/ou élevage.
Bon Geste, comme le nom l'indique, est une Association humanitaire, qui, depuis 1994, rassemble les enfants vulnérables dont les enfants de la rue au Burundi, les nourrit, les éduque, et les envoie à l'école quand c'est possible.
Notre AISBL a décidé d'aider la fondatrice de cette association, Christine Ntahe - familièrement appelée "Maman Dimanche" - dans ses démarches d'aide aux enfants les plus démunis. Afin de ne pas trop nous disperser, nous nous focalisons essentiellement sur l'aspect éducatif en :
Sont ciblés par ce projet: les enfants de la rue, mais aussi les enfants en situations difficiles en général; notamment les orphelins et autres enfants vulnérables (OEV). Depuis que l'Association Bon Geste a commencé, d'abord par des initiatives individuelles de Mme Christine Ntahe, la fondatrice de l'Association, 70 enfants en moyenne ont été nourris chaque dimanche, jusqu'à maintenant. Ce rendez-vous dominical a permis à plusieurs enfants d'être scolarisés. Parmi ceux-ci, 58 ont déjà terminé le secondaire jusqu'en 2015. Aujourd'hui, 20 enfants sont assistés en frais scolaires, dont 10 au primaire, et 10 au secondaire. A côté de cela, 250 enfants reçoivent du matériel scolaire (cahiers et uniformes) chaque année, sur présentation des résultats scolaires. Parmi ces bénéficiaires, il y a des enfants twa de la province Bujumbura (dite rurale). Au début de l'année scolaire 2015-2016, 8 enfants qui avaient alors abandonné l'école, ont été réinsérés à l'école primaire.
"Dimanche c’est devenu une tradition. J’accueille les enfants vulnérables et en situation de rue dont les orphelins pour le repas dominical. C’est ma façon de rendre grâce à Dieu, de faire oublier à ces enfants de fouiller dans les immondices. Ils sont au nombre de deux cents. C’est eux qui m’ont appelée maman dimanche. Donc maman dimanche c’est ça c’est le nom partagé "
Christine Ntahe "Maman Dimanche"
L'idée du parrainage familiale a germé lors de la deuxième phase de notre ancien projet "THDK". Grâce à quelques euros par mois, nous avons pu aider plusieurs familles de paysans au Burundi. Ces dernières ont vu leur qualité de vie considérablement augmenter. De part leur travail aux champs et les fruits de leurs récoltes, elles pouvaient dégager de petits bénéfices servant aux frais de scolarité des enfants, à l'achat de médeciments ou de bien de première nécessité. Un petit geste financier chez nous à de belles et nobles conséquences à plus de 8.000km de la Belgique.
L'objectif principal est de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'enseignement au Burundi en collectant des livres ou tout autre matériel didactique destinés aux écoles du Burundi, les acheminer jusqu'au pays et les distribuer aux bénéficiaires préalablement identifiés.
Les objectifs spécifiques sont: