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Burundi, Une Réalité Utile, Naturelle, Durable et Innovante  
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Actualités

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2013: année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau

L'année 2013 marquera la coopération au développement dans le domaine de l'eau. En Décembre 2010, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies (AGNU) a déclaré l'année 2013 « Année internationale de la coopération dans le domaine de l'eau » (A/RES/65/154) sur la base d'une proposition présentée par un groupe de pays, dont le Tadjikistan est à l'origine. Les membres de ONU-Eau ont convenu qu'en 2013 la Journée mondiale de l'eau, le 22 Mars, sera consacrée au même thème. En août 2011 l'UNESCO a été officiellement nommé par ONU-Eau pour mener les préparatifs de cette Année internationale et de la Journée mondiale de l'eau en 2013.

Source: point20 de l'ordre du jour de l'Assemblée Générale des Nations Unies (2010)

 

PNUD: Profil du pays - Indicateurs de développement humain

Le Programme des Nations Unies pour le Développement a publié les derniers chiffres concernant le Burundi. Vous pouvez consulter ce rapport 2011 (format graphique et statistique) en cliquant sur le lien ci-dessous:

Indicateurs de développement humain

Vous pouvez également vous procurer le document au format Excel en cliquant sur télécharger

Sources: Rapports sur le développement humain

OMD : Les plus pauvres placés aux oubliettes selon le rapport 2011

Lancé le 7 juillet dernier à Brazzaville, le rapport mondial 2011 sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) souligne la nécessité d’accroître les efforts en faveur de l’amélioration de la situation des pauvres, en dépit des progrès enregistrés dans divers secteurs depuis 2000.

Le rapport indique que près d’1/4 d’enfants du monde en développement souffraient d'insuffisance pondérale en 2009, les plus pauvres étant les plus touchés. La proportion d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’insuffisance pondérale est passée de 30% en 2003 à 23% en 2009. En Asie du Sud, une pénurie d’aliments de qualité et des pratiques alimentaires peu judicieuses ont fait en sorte que la prévalence de l’insuffisance pondérale y est la plus élevée au monde.

Dans le monde en développement, les enfants de 20% des ménages les plus pauvres courent deux fois plus de risques de mourir avant leur 5ème anniversaire que ceux des 20% les plus riches. Les décès maternels en Afrique subsaharienne et en Asie du sud représentaient 87% du total mondial en 2008.

Les progrès accomplis dans la lutte contre l’emploi précaire ont stagné après la crise économique et financière de 2008-2009. Le nombre de travailleurs pauvres reflète un ralentissement des progrès dans la lutte contre la pauvreté. D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), un travailleur sur cinq dans le monde vivait dans l’extrême pauvreté, avec moins de 1,5 dollars US, avec sa famille en 2009.

En matière d’éducation, l’Afrique subsaharienne vient en tête du peloton en ce qui concerne l’amélioration des inscriptions à l’école primaire. Le taux net de scolarisation s’est accru de 7% en 1999 pour atteindre 89% en 2009. Cette région a enregistré un gain de 18% entre 1999 et 2009, suivie par l’Asie du Sud et l’Afrique du Nord (12% et 8%).

En République du Congo, le taux de scolarisation au primaire a connu une hausse considérable en raison de l’initiative gouvernementale de la gratuité de l’enseignement et des manuels scolaires. Le Burundi, le Togo, le Rwanda, la Tanzanie, Sao Tome et Principe et Madagascar ont atteint l’objectif de l’éducation primaire pour tous. Le rapport évoque plusieurs progrès réalisés dans la lutte contre le VIH/SIDA et d’autres maladies, ainsi qu’en matière d’accès des populations à l’eau potable.

Nonobstant les effets de la crise économique, le monde se trouve en bonne voie dans la lutte contre la pauvreté. Et, l’on s’attend, explique le rapport, à ce que d’ici 2015 le taux mondial de pauvreté passe sous la barre de 15%, soit nettement en dessous de la cible de 23%. Quelque 1,1 milliard de citadins et 723 millions de ruraux ont eu accès à une source d’eau potable entre 1990 et 2008. En Afrique subsaharienne, ce chiffre est passé de 252 millions à 492 millions de personnes dans la même période.

Sur le plan sanitaire, le nombre des décès dus au paludisme dans le monde a baissé de 20% passant de 985.000 en 2000 à 781.000 en 2009. Celui des décès des enfants de moins de 5 ans a chuté de 12,4 millions en 1990 à 8,1 millions en 2009.

«A la lecture de ce rapport publié quatre ans avant la date limite, l’on peut noter que les OMD ont déjà permis de sortir des millions de gens de la pauvreté, de sauver des vies et de scolariser des enfants. Ils ont réduit le nombre de décès maternels, accru les opportunités pour les femmes, amélioré l’accès à l’eau potable et protégé beaucoup de gens de maladies mortelles ou handicapantes. Mais, le rapport montre aussi que nous avons encore un long chemin à parcourir pour autonomiser les femmes et les filles, promouvoir le développement durable et protéger les plus vulnérables des effets dévastateurs de crises multiples, qu’il s’agisse de conflits, de catastrophes naturelles ou de la volatilité des prix du carburant ou des denrées alimentaires», a indiqué le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo par intérim, Dieudonné Koguiyagda.

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait observer que : «d’ici à 2015, nous devons faire en sorte que les promesses faites deviennent des promesses tenues. Si nous ne le faisons pas, les conséquences seront épouvantables : décès, maladies, désespoir, souffrances inutiles, opportunités gâchées pour des millions et des millions de gens».

Sources: Congo- Site Actualités 11/07/2011

VISION BURUNDI 2025

Le Gouvernement du Burundi a entrepris l’élaboration d’une étude nationale prospective « Burundi 2025 » qui devrait permettre au pays d’acquérir une vision globale de son développement à long terme. Cette étude est aussi l’occasion pour le Burundi de se positionner par rapport à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), de se les réapproprier et de s’engager sur de nouveaux objectifs à l’horizon 2025 ou sur de nouveaux horizons pour atteindre les OMD.

Cette Etude obéit aussi à l’Accord d’Arusha demandant au « Gouvernement de transition d’entreprendre avec l’appui de la communauté internationale, un programme de reconstruction matérielle et politique dans une approche globale qui intègre la réhabilitation, la consolidation de la paix, la promotion des droits et libertés de la personne humaine, la croissance économique et le développement à long terme ».

Les objectifs visés par Vision Burundi 2025 sont  de :
  • renforcer les capacités nationales d’anticipation, de pilotage et de gestion concertée de l’économie burundaise ;
  • élaborer  un document de vision partagée du développement à long terme  qui  reflète un consensus social autour d’un minimum de buts et d’objectifs communs ;
  • formuler des stratégies visant à combler le fossé entre la vision et la situation actuelle ;
  • servir de cadre de référence pour la préparation des documents de politiques.

Ainsi huit (8) piliers serviront à atteindre ces objectifs à savoir :

  1. Bonne Gouvernance et le renforcement des capacités de l’Etat ;
  2. Capital humain ;
  3. Croissance économique et la lutte contre la pauvreté ;
  4. Intégration régionale ;
  5. Démographie ;
  6. Cohésion sociale ;
  7. Aménagement du territoire et urbanisation ;
  8. Partenariat.

La Vision « Burundi 2025 », qui constituera un outil de référence pour tous les Programmes de développement jusqu’en 2025, aborde également des aspects transversaux  dont le genre, la jeunesse, les personnes vulnérables, la technologie et l’environnement.

Sources: PNUD Burundi

LES OMD AU BURUNDI

Au Burundi, suite à la guerre civile qui a éclaté en octobre 1993, la plupart des indicateurs de développement ont régressé de 15 ans, notamment celui de la pauvreté. En dépit des efforts conjoints fournis par le gouvernement, le PNUD et les autres partenaires au développement, il est clair que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement d’ici 2015 reste difficile.

Contribution du PNUD pour l’atteinte des OMD

OMD: contribution du PNUD au Burundi

Le PNUD a appuyé le Gouvernement burundais dans la finalisation du second rapport de progrès sur les OMD qui a été officiellement lancé le 16 septembre 2010.

L’appui du PNUD-Burundi pour la période 2007-2009 s’est inscrit dans l’optique des OMD pour aider le Burundi à progresser sur la voie du développement humain à travers des actions transversales menées dans les quatre domaines ci-après :

  • La consolidation de la Paix, la promotion de la Gouvernance Démocratique et le renforcement des Institutions élues ;
  • Le renforcement de la Gouvernance Sécuritaire et Judiciaire
  • La réintégration et la réhabilitation  des personnes affectées par le conflit,  le relèvement communautaire ainsi que la gestion de l’environnement, la prévention et la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles;
  • Le renforcement des capacités de planification stratégique et de coordination de l’aide.

Pour la période 2010-2014, le PNUD va contribuer à la réalisation des OMD par la mise en œuvre des actions retenues dans les quatre axes d’intervention suivants :

  • Appui au Gouvernement à la planification stratégique et à la coordination de l’aide internationale
  • Appui au relèvement communautaire, au secteur privé local et à la préservation de l’environnement ;
  • Appui à la réconciliation nationale, à la promotion et à la protection des droits de l’Homme ;
  • Appui à la gouvernance démocratique.

Sources: Programme des Nations Unies pour le développement & PNUD-Burundi

LE BURUNDI MALADE DE SON AGRICULTURE

Loin de la politique politicienne, le Burundi a un problème principal; celui de nourrir sa population. Un pays doit pouvoir nourrir sa population ou dégager une plus value économique pour être capable d'importer les denrées alimentaires aux prix accessibles. L'industrialisation ou le développement des services ne peut se concevoir avec une agriculture délaissée. L'agriculture n'est pas le défaut de tel ou tel régime. Elle est l'enfant oublié de l'élite. Un Burundais aimait blaguer en disant que quand 'il y aura  la famine au Burundi, il mangerait des conserves. Ce raisonnement illustre le manque d'intérêt de l'élite par rapport à l'agriculture. 

Au départ, c'était la houe et elle est toujours là!

La houe est le contraire de développement. Elle est le symbole de cette médiocrité de l'élite burundaise qui est passée du stade piéton à la voiture de luxe mais qui ignore le moteur de cette économie burundaise. Cette houe fatigue le paysan et ne renvoie pas l'ascenseur. Difficile de produire pour manger et pour vendre dès lors qu'on utilise la houe. Le temps consacré à l'agriculture est énorme par rapport à sa productivité. Il est grand temps que les Burundais accèdent à la charrue dans un premier temps et au tracteur après. Ce n'est pas de l'utopie. Mwezi aurait dit que ça serait de l'utopie de disposer de son avion de voyage. Le monde évolue, tout change sauf la loi du changement. Le chimiste Lavoisier aurait ajouté, sauf la loi du changement et la houe au Burundi. Cette houe est la honte de l'élite et elle est le signe du courage des paysans.

La terre doit être cultivée autrement

La terre a été partagée plus de 2 fois depuis l'indépendance. Deux générations de paysans ont déjà partagé la terre familiale. Cette terre produit moins par rapport à la période d'indépendance et on lui demande de nourrir 2 fois plus de population. Aujourd'hui, pour lui faire donner ce qu'elle n'a pas, certains l'assomment à coup d'engrais chimiques inadaptés qui vont polluer la nappe phréatique dans les années à venir.

Il est impensable que les haricots plantés soient ceux adaptés  à de grands terrains alors que ce sont de petits lopins de terre. Le Rwanda y a pensé et encourage les paysans à planter des haricots qui prennent de la hauteur jusqu'à deux mètres. Ceci explique pourquoi les Burundais vont acheter les haricots au Rwanda. Au Burundi, cette variété a été expérimentée à l'ISABU. L'ISABU de tout le Burundi est incapable de fournir une tonne aux paysans burundais réunis. Une information bien vérifiée auprès de l'ISABU.

Les vallées restent inexploitées pendant des mois alors que c'est une terre qui ne nécessite pas d'engrais. Il y a moyen d'alterner les pommes de terre avec le haricot.

Où sont les agronomes?

Le grand paradoxe burundais est l'absence d'agronomes sur le terrain. Ceux qui sont issus de la faculté d'agronomie sont soit dans les bureaux; soit au chômage. Il manque des agronomes sur le terrain. Et pourtant, il suffit de mettre les agronomes qui sont au chômage à leur place, à savoir le terrain. Les paysans sont délaissés. Ceux qui sont sensés les suivre se contentent de produire des rapports bidons au lieu d'aider le paysan à doubler ou tripler sa productivité.

La formation technique burundaise est aussi à revoir. Il n'est pas normal que les gens formés soient incapables de penser, d'innover, de créer en dehors des théories apprises en classe. Ces agronomes ont le rôle de créer une autre agriculture. Celle d'aujourd'hui a échoué et la famine menace nos paysans.

Les milliards d'argent  à l'agriculture ne profitent pas aux paysans

Comme tout projet au Burundi, les dépenses sont plutôt administratives. Les projets naissent ici et là. Des voitures tout terrain polluantes s'acquièrent à coup de dizaines de millions de francs bu. Le paysan n'aura que des miettes pour s'acheter des chèvres ou pour un petit projet, juste pour justifier la comptabilité des gérants de ces projets. Ces projets se conçoivent en dehors de la réalité du terrain. Ils descendent comme des ordres au lieu de remonter comme des souhaits. Il y a  des régions où des vaches laitières modernes sont données aux paysans alors qu'ils n'ont même pas semé des herbes pour les nourrir.

D'autres projets existent sur le papier mais ils ne sont nulle part sur le terrain.

Travailler la terre ou aller dans les grandes villes comme  Bujumbura?

Abandonnés par l'élite, beaucoup de paysans sont attirés par les lumières des grandes villes et espèrent y trouver une vie meilleure. La déception est vite au rendez-vous. L'exode rural est la conséquence de cet oubli de la paysannerie. Si la terre produisait plus, si la terre ne fatiguait pas autant, les paysans n'auraient rien à envier aux citadins. Le jour où la campagne sera rehaussée par des projets de développement agricole, bien pensés et adaptés, il y aura l'exode urbain vers la campagne.

Ces paysans paisibles seront à la base d'une révolution à venir quel que soit le régime au pouvoir. La faim et le manque d'espoir ne laisseront pas l'élite dirigeante tranquille dans cinq ans, dix ou vingt ans.

Sources: Burundi news, le 10/01/2011

 



 

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